Comparaison entre les filtres plantés de roseaux et la technologie Bambou-Assainissement®
Les technologies Bambou-Assainissement® et filtre plantés de roseaux font partie de la famille des Solutions Fondées sur la Nature et de l’assainissement végétalisé. Mais, elles sont très différentes :
Les filtres plantés de roseaux traitent les eaux usées avec une fonction d’accumulation de la matière organique sur le dessus du filtre. Le rôle de la plante est mécanique : le roseau permet de décompacter la croûte de boue qui s’accumule sur le dessus du filtre et d’opérer des perforations de la boue sous l’effet du vent sur les tiges de roseaux.
Une cavité se crée autour de la tige permettant l’infiltration des nouvelles eaux usées qui arrivent sur le filtre : les roseaux jouent un faible rôle dans l’extraction des éléments dégradés par les bactéries et plus essentiellement ils conservent surtout la perméabilité du filtre.
Avec la technologie Bambou Assainissement®, le bambou joue deux rôles
Rôle 1 : la plante aère les bactéries sur son système racinaire et permet le développement de micro-organismes propices à la dégradation de la matière organique. Les Bambous sont équipés de canaux aérifères qui favorisent l’oxygénation du système racinaire.
Rôle 2 : la plante extrait les éléments dégradés par les bactéries à savoir l’azote, le phosphore et le potassium : Ce sont ses nutriments. En effet, le bambou est une herbe géante dotée d’une capacité d’extraction bien supérieure à n’importe quelle autre plante. Il n’y a pas d’accumulation de boue sur le filtre Bambou-Assainissement®.
Traitement des eaux usées
Dans les filtres plantés de roseaux, le résultat est la production d’un rhizocomposte. Ce qui nécessite un curage du filtre et une évacuation de cette boue dans les filières appropriées. Les boues représentent un problème environnemental majeur que l’on tente de valoriser aujourd’hui.
Dans les filtres Bambou-Assainissement®, la plante joue les rôles d’aération, de support du développement bactérien et de prélèvement des éléments minéraux. La résultante de la dépollution est la production d’une biomasse de bambous qui n’est pas un déchet. La bambousaie s’autorégénérant grâce à ses rhizomes, 20 à 25% de la bambousaie est extraite chaque année. La station d’épuration produit ainsi jusqu’à 100 tonnes de matière sèche par hectare et par an.
Avec le Bambou-Assainissement®, il n’y a donc pas de boues, mais du bambou !